Fabuleux Bicentennaire

Anthelme est un gastronome averti. Il croit dans cette noble pratique et professe à qui veut l’entendre et sans prosélytisme outrancier, les raisons pour lesquelles il est persuadé que la Gastronomie représente le salut de l’humanité.
Seulement, les réseaux sociaux sont passés par là et une évocation devient réalité, surtout lorsqu’il s’agit d’organiser un repas oecuménique où chacun est prié de manger d’un peu de tout.
Et lorsque l’indignation s’enflamme, il vaut mieux fuir que de tenter de l’éteindre, au risque d’attiser sa colère.
Mais fuir en compagnie d’un garde du corps qui s’apparente plus à un garde des bonnes moeurs présente également des désagréments.
Ainsi, deux individus que tout oppose, devront cheminer ensemble afin d’éviter la vindicte culinaire tout comme les miliciens du bien lancés à leurs trousses.
Leur fuite deviendra pèlerinage quand notre héros décidera que la seule façon de contrer les religions, c’est de constituer la sienne, celle de la Gastronomie car on ne peut contrer un bulldozer avec du vent.
Dès lors, le garde du corps se verra assigné le rôle d’apôtre dont le rôle consistera, tout au long de leurs pérégrinations, à consigner ce nouveau corpus de la gueule.
Cet ange protecteur, saura-t-il jouer son rôle et protéger notre héros ou se rangera-t-il du côté des indignés en tentant de protéger cet affabulateur contre lui-même ?